Alors que le Kosovo vient de fêter ses deux ans d'indépendance, le diplomate norvégien Johan Galtung, négociateur de haut vol sur une quarantaine de conflits de part le monde, a expliqué au journal serbe Politika (traduit par le Courrier des Balkans), sa solution pour une paix durable dans cette région des Balkans. Il prône ainsi une transposition du modèle helvétique pour le Kosovo.
Une administration par cantons, dont trois seraient serbes et tous les autres, albanais. Mais Johan latun va plus loin, et à l'encontre de toutes les craintes slaves sur la constitution d'une grande Albanie : le diplomate opte ainsi pour la consitution d'une Confédération englobant la Serbie, le Kosovo et l'Albanie, qui sera en place, de toute façon, selon lui dans les cinquantes prochaines années ! Ambitieux, et même utopique diront les plus pessimistes. Evidemment, et chose sans doute plus envisageable, les trois états auront leur place au sein de l'UE (une Europe ouverte qui intégrerait donc deux pays à majorité musulmane, si la Turquie n'y adhère pas avant).
Pour l'heure, rien ne préfigure un quelconque rapprochement, loin s'en faut : la Serbie a réussi à obtenir que la Cour Pénale Internationale se prononce sur la légalité de la proclamation d'indépendance de son voisin. Le président kosovar Fatmir Sejdiu a répondu du tac au tac en dénonçant la "politique agressive" de Belgrade.
Une administration par cantons, dont trois seraient serbes et tous les autres, albanais. Mais Johan latun va plus loin, et à l'encontre de toutes les craintes slaves sur la constitution d'une grande Albanie : le diplomate opte ainsi pour la consitution d'une Confédération englobant la Serbie, le Kosovo et l'Albanie, qui sera en place, de toute façon, selon lui dans les cinquantes prochaines années ! Ambitieux, et même utopique diront les plus pessimistes. Evidemment, et chose sans doute plus envisageable, les trois états auront leur place au sein de l'UE (une Europe ouverte qui intégrerait donc deux pays à majorité musulmane, si la Turquie n'y adhère pas avant).
Pour l'heure, rien ne préfigure un quelconque rapprochement, loin s'en faut : la Serbie a réussi à obtenir que la Cour Pénale Internationale se prononce sur la légalité de la proclamation d'indépendance de son voisin. Le président kosovar Fatmir Sejdiu a répondu du tac au tac en dénonçant la "politique agressive" de Belgrade.
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