C'est dans un contexte de suspicion vis-à-vis de l'ancien gouvernement Blair et de sa gestion de la guerre en Irak, que l'actuel ministre de la Défense devrait annoncer très prochainement une coupe exceptionnelle dans son portefeuille : 16 % de réduction sur trois ans.
Certes, le budget de la Défense britannique est le plus élevé de tous les pays européens, tant en montant global (30 - 33 Md de £ en 2007), qu'en pourcentage du PIB (près de 3%), mais cette baisse importante devrait remettre en cause de nombreux projets. Jusqu'ici, et comme c'est le cas dans de nombreux pays, la somme allouée à la protection militaire des Britanniques était en constante hausse. Mais déjà, en 2005, dans un article paru dans la revue Défense et Sécurité Internationale (DSI), Martial Foucault et Renaud Bellais, deux experts français des questions de Défense, annonçaient : "Le budget du MoD paraît avoir atteint un seuil au-delà duquel il est désormais difficile financièrement et sans doute politiquement d'augmenter fortement et/ou rapidement les crédits de Défense". Cette prudence, qui avait gagné les têtes pensantes du ministère, n'avait pourtant pas, à cette époque, remis en cause les projets phares de l'armée britannique. Mais aujourd'hui, l'acquisition de deux nouveaux porte-avions, ou d'avions de transport A400 pourrait être différée, voire annulée.
Déjà, il y a quatre ans, était pointée du doigt cette fameuse guerre en Irak, gourmande en livres sterling pour le déploiement d'hommes et de matériels, au détriment d'un rééquipement plus judicieux. La réduction des effectifs, opérée chaque année, n'a donc pas suffit ... on s'attaque aux grands chantiers.
Certes, le budget de la Défense britannique est le plus élevé de tous les pays européens, tant en montant global (30 - 33 Md de £ en 2007), qu'en pourcentage du PIB (près de 3%), mais cette baisse importante devrait remettre en cause de nombreux projets. Jusqu'ici, et comme c'est le cas dans de nombreux pays, la somme allouée à la protection militaire des Britanniques était en constante hausse. Mais déjà, en 2005, dans un article paru dans la revue Défense et Sécurité Internationale (DSI), Martial Foucault et Renaud Bellais, deux experts français des questions de Défense, annonçaient : "Le budget du MoD paraît avoir atteint un seuil au-delà duquel il est désormais difficile financièrement et sans doute politiquement d'augmenter fortement et/ou rapidement les crédits de Défense". Cette prudence, qui avait gagné les têtes pensantes du ministère, n'avait pourtant pas, à cette époque, remis en cause les projets phares de l'armée britannique. Mais aujourd'hui, l'acquisition de deux nouveaux porte-avions, ou d'avions de transport A400 pourrait être différée, voire annulée.
Déjà, il y a quatre ans, était pointée du doigt cette fameuse guerre en Irak, gourmande en livres sterling pour le déploiement d'hommes et de matériels, au détriment d'un rééquipement plus judicieux. La réduction des effectifs, opérée chaque année, n'a donc pas suffit ... on s'attaque aux grands chantiers.
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