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L'actuel premier ministre, Nouri al-Maliki, devrait conserver le pouvoir, selon les premiers résultats sortis des urnes. Son parti, l'Alliance de l'Etat de Droit, est arrivé en tête aux élections législatives irakiennes du 7 mars dernier, ce qui devrait lui donner une majorité au Parlement, majorité qui ne serait toutefois pas absolue. Dès lors, comment gouverner cet Irak multiconfessionel, en proie à toutes les convoitises et à toutes les colères ?

Les attentats qui ont eu lieu le jour des élections ont démontré la persistance des haines entre Sunnites et Chiites. Les premiers ont d'ailleurs accusé les seconds, au pouvoir depuis 2005, de s'en prendre à eux par la campagne de "débaasification" de l'Irak (du nom du parti Baas de l'ancien dictateur, Saddam Hussein). L'ancien raïs s'était en effet appuyé sur les Sunnites, minoritaires dans le pays, pour asseoir son autorité.

Mais ce scrutin, s'il n'annonce pas de réelle surprise, présente la particularité de voir concourir trois coalitions, à la devanture très nationaliste, et dites "ouvertes" à la diversité. On se dit que c'est un mieux, qu'il y a des raisons d'espérer en un Irak plus stable encore. On se dit surtout, qu'au-delà des divergences confessionnelles, est peut-être en train de renaître un sentiment national irakien, certainement mal maîtrisé, mais qui peut augurer d'une gouvernance moins mouvementée. Reste à trouver un compromis politique entre ces formations, et ce rapidement : les Américains quittant le pays en 2011, il serait bon de ne pas s'éterniser dans des discussions qui laisseraient la porte ouverte à tous les extrémismes. (photo : Qlis)

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