La Moldavie peine à se trouver un président. Hier, le seul candidat en lisse, Marian Lupu, n'a pu recueillir les 61 voix sur 101 nécessaires au Parlement. En cas d'un second échec, il faudra à nouveau convoquer des élections législatives... les troisièmes en un an et demi!
Mais revenons quelques secondes sur le marasme politique qui touche ce petit pays écrasé entre la Roumanie et l'Ukraine (l'état le plus pauvre d'Europe, rappelons-le) :
- Avril 2009. Lors du srutin parlementaire, le Parti Communiste de la République de Moldavie (PCRM) arrive en tête. A l'initiative d'étudiants, fédérés par les réseaux sociaux sur internet (Facebook, Twitter), un rassemblement de protestation est organisé en face de la présidence. Des soupçons de fraudes font leurs apparitions, les partis d'opposition pro-européens, et leurs leaders respectifs, ne tardent pas rejoindre les manifestants. Durant trois jours, les marches se mutliplient et se radicalisent : le Parlement et la Présidence sont saccagés par quelques protestateurs (qui bénéficient bizarrement de l'indifférence des services de sécurité).
- Mai - Juin 2009. Le PCRM doit maintenant faire élire un président de la république. Pour cela, il doit recueillir 61 sièges sur les 101 que compte le Parlement (Plus de 60% de l'Assemblée). Echec par deux fois, les partis d'oppositions boycottant le vote. Comme le prévoit la Constitution moldave, une nouvelle élection législative doit avoir lieu.
- Juillet 2009. Nouveau scrutin. Cette fois les quatre partis d'opposition sortent vainqueurs. Ils choisissent comme candidat à la présidence, Marian Lupu, un transfuge du Parti Communiste passé au Parti Démocrate (PDM).
- Novembre 2009. Charismatique et consensuel, Marian Lupu peut être à l'initiative d'un gouvernement rassemblant toutes les forces du pays. Mais, à leur tour, les communistes font barrage. Marian Lupu, ne recueille que 53 sièges. Pas assez donc.
Si, en janvier prochain, un nouveau président n'est pas désigné, il faudra renvoyer les citoyens moldaves aux urnes, probablement à l'été 2010. Instabilité politique, instabilité territoriale (le pays compte, en son sein, une république autoproclamée indépendante en Transnistrie), la Moldavie freine indubitablement sa marche vers l'Europe. Marche qu'elle a initié depuis quelques années.
- Avril 2009. Lors du srutin parlementaire, le Parti Communiste de la République de Moldavie (PCRM) arrive en tête. A l'initiative d'étudiants, fédérés par les réseaux sociaux sur internet (Facebook, Twitter), un rassemblement de protestation est organisé en face de la présidence. Des soupçons de fraudes font leurs apparitions, les partis d'opposition pro-européens, et leurs leaders respectifs, ne tardent pas rejoindre les manifestants. Durant trois jours, les marches se mutliplient et se radicalisent : le Parlement et la Présidence sont saccagés par quelques protestateurs (qui bénéficient bizarrement de l'indifférence des services de sécurité).
- Mai - Juin 2009. Le PCRM doit maintenant faire élire un président de la république. Pour cela, il doit recueillir 61 sièges sur les 101 que compte le Parlement (Plus de 60% de l'Assemblée). Echec par deux fois, les partis d'oppositions boycottant le vote. Comme le prévoit la Constitution moldave, une nouvelle élection législative doit avoir lieu.
- Juillet 2009. Nouveau scrutin. Cette fois les quatre partis d'opposition sortent vainqueurs. Ils choisissent comme candidat à la présidence, Marian Lupu, un transfuge du Parti Communiste passé au Parti Démocrate (PDM).
- Novembre 2009. Charismatique et consensuel, Marian Lupu peut être à l'initiative d'un gouvernement rassemblant toutes les forces du pays. Mais, à leur tour, les communistes font barrage. Marian Lupu, ne recueille que 53 sièges. Pas assez donc.
Si, en janvier prochain, un nouveau président n'est pas désigné, il faudra renvoyer les citoyens moldaves aux urnes, probablement à l'été 2010. Instabilité politique, instabilité territoriale (le pays compte, en son sein, une république autoproclamée indépendante en Transnistrie), la Moldavie freine indubitablement sa marche vers l'Europe. Marche qu'elle a initié depuis quelques années.
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