
Il y a encore quelques mois, le gel de la colonisation était une condition sine qua none au processus de paix... Et puis patatras... Dimanche, la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, annonce que d'une "condition" nous sommes passés à une simple "question", traitée parmi d'autres au cours des négociations. Ephémère espoir...
Conséquence malheureuse mais prévisible : Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, se trouve plus que jamais isolé, et dans une situation des plus inconfortables sur le plan intérieur. Le Hamas vient en effet d'annoncer que les élections voulues par le Fatah d'Abbas pour le 24 janvier prochain, n'auraient pas lieu dans la bande de Gaza. Un Fatah affaibli, un gouvernement israélien conforté dans ses positions et un Hamas qui n'a aucune raison de ne pas rester intransigant... Pas sûr que la paix du nobel soit pour tout de suite...
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