Que va faire l'administration Obama devant l'annonce du gouvernement israélien de laisser construire 1600 nouveaux logements dans Jérusalem-est? Que va-t-elle faire réellement? Parce que dans les discours, la fermeté est de rigueur. "Une insulte aux Etats-Unis". Voilà pour la Secrétaire d'Etat, Hillary Clinton. La représentante de la diplomatie américaine n'a pas eu de mot assez dur pour qualifier ce qui sonne bien comme une trahison.
Le représentant US pour le Proche-Orient, Georges Mitchell, retarde sa venue en Israël, prévue pour ce mardi 16 mars. Timide. Faut-il rappeler qu'en janvier dernier, Hillary Clinton avait elle-même fait de la colonisation un sujet "traité parmi d'autres", et non plus une condition sine qua none au processus de paix, participant du même coup, à isoler Mahmoud Abbas face au Hamas? Oslo semble bien loin...
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