Le président kirghiz déchu, Kourmanbek Bakiev, évincé du pouvoir le 7 avril dernier par l'opposition, semble avoir trouvé une stratégie de sortie... par la petite porte. Retranché dans son fief de Djalal-Abad, dans le sud du pays, il brandit le spectre d'une guerre civile. Ses partisans sont remontés, et prêts à en découdre avec les supporters de l'actuel gouvernement intérimaire. En fait, ce que Bakiev veut, c'est pouvoir quitter le pays et assurer la sécurité de ses proches, suspectés de corruption. Un souhait que pourrait exaucer Rosa Otounbayeva, chef du gouvernement, si elle arrive à convaincre les plus sceptiques dans son camp. Bakiev est donc en passe de réussir son pari.
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