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Le leader charismatique de la nébuleuse al-Qaida n'est plus, et son mouvement risque de s'en remettre difficilement. L'appel lancé sur internet le 10 mai à ces "loups solitaires", kamikazes d'un jour, imprévisibles certes, mais isolés et ne pouvant occasionner que des dégâts minimes au regard de ce que l'organisation a pu perpétrer par le passé, est déjà un aveu de faiblesse. Presque le chant du cygne. Pour Jean-Pierre Filiu, spécialiste du djihad mondial, Al-Qaida ne survivra pas à la mort de son fondateur.

Mais en attendant, les cadres tentent de faire bonne figure. Quelqu'un doit prendre la relève, et incarner totalement, comme le fit Oussama ben Laden, l'avenir de l'organisation. Et donner une représentation physique à une nébuleuse pour beaucoup abstraite.

Ayman al-Zawahiri : ce médecin égyptien, numéro deux d'al-Qaida du temps de ben Laden, est l'idéologue de l'organisation. Celui qui fut l'un des membres fondateurs du Djihad islamique égyptien, est mêlé à la mort de Sadate en 1981. Il se radicalise au tournant des années 1990 et il est à l'origine de tous les attentats anti-américains entre 1998 et 2001. Point fort : c'est  le visage le plus médiatisé derrière celui du défunt leader d'al-Qaida. Plus de bio ici




Anwar al-Awlaki : C'est le terroriste "nouvelle génération", pur produit du monde occidental. Né au Nouveau-Mexique, aux États-Unis, c'est un familier des nouvelles technologies. Peu connu en Europe, c'est un fugitif très recherché outre-atlantique, où il a été imam dans plusieurs États. Point fort : son goût pour internet fait de lui un véritable terroriste 2.O qui peut interagir facilement avec des volontaires pour des actes isolés. Plus de bio ici






Saïf al-Adel : aucune photo récente n'existe de cet égyptien d'une cinquantaine d'années qui vient, selon CNN et Al Jazeera, de prendre la direction "provisoire" de l'organisation. Enrôlé en Afghanistan durant l'invasion russe des années 1980, il part ensuite s'entraîner avec le Hezbollah libanais, avant d'ouvrir des camps d'entraînement au Soudan et en Afghanistan dans les années 1990. Après un passage en Iran, il résiderait à la frontière pakistano-afghane. Point fort : très actif en interne, il fut de toutes les actions de l'organisation. Sa nomination provisoire aurait pour objectif de "préparer" l'arriver d'un autre égyptien (donc ne venant pas de la péninsule arabique, sanctuaire de l'Islam) Ayman al-Zawahiri. Plus de bio ici




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