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Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) a trouvé, depuis quelques temps, le bon filon : l'enlèvement et le rançonnage de personnels occidentaux à bon prix. L'Espagne est en train d'en faire les frais puisqu'elle vient d'offrir 5 millions de dollars pour la libération de trois de ses ressortissants kidnappés en novembre 2009.

Depuis que le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) s'est muté en Aqmi en 2007, devenant la franchise maghrébine de la nébuleuse Al Qaïda, elle s'est fait une spécialité du commerce d'otages. Auparavant, le GSPC était plutôt connu pour la violence de ses attaques dans toute l'Afrique du nord (attentats contre les bâtiments officiels algériens entre avril et décembre 2007 par exemple), et son implantation dans la péninsule ibérique. Depuis le début de l'année 2008, l'organisation est passée à des affaires bien plus lucratives : une quinzaine d'enlèvements d'occidentaux, simples touristes, humanitaires, et même diplomates.

Cette mutation n'a pas qu'une visée financière : depuis trois ans, l'Aqmi subit les assauts des services de sécurité des différents états sur lesquels elle est implantée. Mais elle garde encore une influence sur une vaste région regroupant l'est de la Mauritanie, le sud algérien, le nord du Mali et le nord-ouest du Niger. Militairement affaiblis mais présents sur un territoire important, ses membres se sont donc logiquement tournés vers le rapt.

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