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Le rapport sur la situation en Tchétchénie, présenté par le Commissaire aux Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, fait froid dans le dos. S'il condamne l'activisme des groupes armés illégaux, il constate qu'au nom de la "lutte contre le terrorisme" le gouvernement pro-russe de Ramzan Kadyrov ne respecte pas les droits humains les plus élémentaires :


« Les autorités russes doivent préciser quelles sont les règles et les garanties en matière de droits de l'homme applicables pour toutes les opérations antiterroristes. Il convient notamment d’élaborer des lignes directrices précises régissant le recours à la force et de les appliquer afin d’empêcher que des exécutions extrajudiciaires ne se produisent", a t-il ainsi déclaré.

En ligne mire, les pratiques de tortures lors des interrogatoires, et les enlèvements, nombreux et souvent non élucidés (Plus de 3000 recencés entre 2000 et 2009). Cette année ce chiffre a bondi : 58 cas ont été relevés dans les seuls quatre premiers mois contre 42... durant toute l'année 2008. Le meurtre de Natalia Estemirova, la dirigeante de l'ONG Mémorial en Tchétchénie, l'été dernier, avait déjà attiré l'attention sur l'état d'impunité qui régnait dans la région. Plus que de Grozny, c'est de Moscou qu'un signal est attendu...

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