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Alors que le combat pour la réforme du système de santé américain est à peine engagé, le président Obama peine à trouver du réconfort dans d'hypothétiques retombées de sa diplomatie à l'étranger. Erigé à nouveau en fer de lance de l'action américaine dans le monde (après les années Clinton de 1993 à 1996) le "soft power", ce fantastique pourvoir d'attraction, a du plomb dans l'aile.

Séduire et convaincre. La doctrine tranche avec celle des précédentes administrations Bush. Mais les grands dossiers sur lesquels le candidat Obama avait promis de réelles avancées, s'empilent et se remplisseent de jour en jour sans grand espoir d'amélioration. La question du Proche-Orient, une des premières priorités du Département d'Etat, semble insoluble. Comme le souligne le quotidien Le Monde, ce jeudi, nous sommes au point le plus éloigné des accords d'Oslo de 1993 : non seulement rien n'a avancé sur les problématiques des réfugiés et du sort de Jérusalem, mais la colonisation va galopante (900 logements de plus annoncés ce week-end). Ne voulant plus faire de l'arrêt de cette dernière une condition au dialogue, Washington s'est elle-même tirée une balle dans le pied.

En Chine, même scepticisme. Si Barack Obama s'est rendu à Pékin avec l'intention de "parler de tous les sujets qui fâchent", force est de constater que les dirigeants communistes n'ont pas l'intention de bouger sur de nombreux points (réévaluation du yuan, pression sur l'Iran) quand ce n'est pas Barack Obama qui s'abstient de rencontrer des défenseurs des Droits de l'Homme ou de recevoir le Dalaï Lama (On peut néanmoins noter des discours de bonnes intentions sur le climat).

Quant au dossier iranien, il demeure dans l'impasse. Téhéran, dans une ultime volte-face, vient en effet d'annoncer qu'elle refusait de transférer son uranium pour qu'il soit enrichi à l'étranger.


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