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On croyait en une nouvelle diplomatie. Celle de la fermeté de Washington vis-à-vis de Jérusalem, sans remettre en cause, pour autant, la "belle amitié". La nomination de Georges Mitchell au poste d'émissaire spécial au Proche-Orient, dès l'entrèe en fonction d'Obama, avait été un signe fort en direction de la droite israélienne. Cette dernière voyait d'un mauvais oeil l'arrivée de l'auteur du rapport de 2001, qui soulignait le rôle d'Israël dans le déclenchement de la seconde intifada et condamnant la colonisation effrénée.


Il y a encore quelques mois, le gel de la colonisation était une condition sine qua none au processus de paix... Et puis patatras... Dimanche, la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, annonce que d'une "condition" nous sommes passés à une simple "question", traitée parmi d'autres au cours des négociations. Ephémère espoir...

Conséquence malheureuse mais prévisible : Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, se trouve plus que jamais isolé, et dans une situation des plus inconfortables sur le plan intérieur. Le Hamas vient en effet d'annoncer que les élections voulues par le Fatah d'Abbas pour le 24 janvier prochain, n'auraient pas lieu dans la bande de Gaza. Un Fatah affaibli, un gouvernement israélien conforté dans ses positions et un Hamas qui n'a aucune raison de ne pas rester intransigant... Pas sûr que la paix du nobel soit pour tout de suite...


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